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Gilets jaunes : Si Lille n’a pas été la capitale européenne de la contestation, un regain de mobilisation a été constaté ce samedi

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Le gaz lacrymogène a été utilisé à plusieurs reprises dans les rues de Lille, samedi 2 mars. / Photo : Gaël Autier

Contrairement aux dernières semaines, si la mobilisation a semblé en hausse dans les rues de la capitale des Flandres, certaines régions ne semblent toutefois pas avoir entendu l’appel « européen » à la mobilisation, contrairement aux belges, venus par dizaines en solidarité avec les manifestants de la région. Lancé sur les réseaux sociaux par des « gilets jaunes » de la région flamande, et relayé par des manifestants issus de plusieurs autres territoires de France et d’Europe, l’appel n’a néanmoins pas convaincu les figures du mouvement qui a fêté ses quinze semaines, ce samedi 2 mars.

Plusieurs incidents recensés et un usage de la force qui pose question

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La Place Sébastopol a été recouverte d’un épais nuage de gaz lacrymogène, samedi après-midi. / Photo : Gaël Autier

Le cortège, qui a d’abord traversé la Rue du Molinel, la Rue Faidherbe et la Grand’Place dans le calme, s’est ensuite étiré tout au long de la Rue Nationale et jusqu’au théâtre Sébastopol, où des incidents ont éclaté avec les forces de l’ordre qui ont fait usage de grenades lacrymogène. En fin de manifestation, de nouveaux heurts ont éclaté entre plusieurs groupes disparates de manifestants, qui sillonnaient les rues du Vieux-Lille, et la police. Lors de l’un des incidents, plusieurs photographes, journalistes et « médics » regroupés sur l’escalier principal du théâtre, ont été rapidement enveloppés d’un nuage de gaz lacrymogène. Certains évoquent un « ciblage volontaire », qui se serait répété à quelques dizaines de mètres de l’endroit, par un autre peloton de CRS. Samedi après-midi, une dizaine de photographes comptaient se regrouper prochainement pour consulter des juristes à propos des droits qui leurs sont dus. Reste que, si le comportement belliqueux de certains individus vêtus de noir, peut justifier l’usage de gaz lacrymogène, l’usage de ce moyen de dispersion sur des éléments de la presse, peut ici poser question.

Publié le 02/03/2019 – 22:50
Par : Gaël Autier
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