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Social : Plus d’une centaine de personnes se sont rassemblées ce vendredi après-midi devant l’université de Lille 2 pour protester contre les opérations policières et de milices survenues à Toulouse et Montpellier
Une centaine de personnes se sont rassemblées devant l’université de Lille 2 vers dix-huit heures, avant d’envahir un amphithéâtre où plus de 200 personnes ont organisé une assemblée générale. / Crédits : Gaël Autier
Aux alentours de dix-huit heures ce vendredi après-midi, à l’appel des collectifs « Jeunes Insoumi(se)s Lille » et de « Lille Insurgée », une centaine de personnes se sont rassemblées devant le campus de l’université de Lille 2, dans le quartier de Moulins, au sud de la capitale des Flandres où les manifestants ont organisé des tours de parole au sujet de l’évacuation des étudiants qui bloquaient et occupaient la faculté du Mirail à Toulouse depuis quelques semaines, mais aussi pour dénoncer l’évacuation de l’amphithéâtre occupé depuis près de trois jours dans le campus de Lille 3, à Villeneuve d’Ascq ce matin. Les étudiants ont aussi tenu à dénoncer fermement l’opération violente perpétrée cette nuit dans la faculté de droit de Montpellier par des individus cagoulés et armés de battes et de bâtons de bois qui ont forcé les occupants à évacuer, blessant plusieurs d’entre eux.
Les personnes rassemblées devant le campus ont ensuite gagné un amphithéâtre où ils ont organisé une assemblée générale dans laquelle plus de 200 personnes ont discuté de la suite à donner au mouvement des étudiants qui dure depuis le mois d’octobre dernier et qui prend de l’ampleur depuis le début du mois de février.
Si nous n’avons pas été autorisés à prendre des photos pour ne pas donner d’informations aux autorités qui auraient pu lancer une opération de police pour déloger les manifestants, nous avons tout de même pu assister à cette assemblée générale dans laquelle ils ont notamment demandé la démission de la présidence de l’université de Lille qu’ils accusent notamment d’« envoyer les policiers sur leurs étudiants ». Les protestataires dénoncent également le fait que la liberté d’expression serait bafouée, dans un lieu censé être un endroit où doivent circuler les idées. Nous avons pu également remarquer la présence d’élus tels qu’Adrien Quatennens, député France Insoumise de la première circonscription du département du Nord (Lille et quelques communes de banlieue), venu assister à la réunion, mais également d’autres personnes tels que des policiers ou d’autres corps de métiers solidaires avec les étudiants.
Comprenez donc que si la grève des personnels de la fonction publics et des cheminots marque une pause, les prochains mouvement de grève devraient également être très suivis, notamment celui des cheminots qui devrait débuter le 3 avril prochain.
Publié le 23/03/2018 – 21:35
Par : Gaël Autier
Par : Gaël Autier
